furetage

furetage [ fyr(ə)taʒ ] n. m.

• 1811 autre sens; de fureter

♦ Action de fureter (1^o et 2^o).

● furetage nom masculin Chasse du lapin pratiquée à l'aide d'un furet. Action de fureter, de fouiner, de chercher partout pour découvrir quelque chose. Opération forestière qui consiste à couper à intervalles réguliers les brins les plus gros d'un taillis.

⇒FURETAGE, subst. masc.

Action de chasser le lapin au furet. Le furetage est strictement réservé au lapin (VIDRON, Chasse, 1945, p. 51).

— Au fig. Action de s'introduire quelque part et de fouiller partout dans l'espoir de découvrir quelque chose. (Quasi-)synon. recherche. Il fallait à Matrena — et cela combien de fois par jour! — au moins un quart d'heure de furetage dans tous les coins pour arriver à se tranquilliser très approximativement elle-même (G. LEROUX, Roulet., 1912, p. 49).

Rem. Les dict. du XIX^e s. donnent un sens vieilli « action d'ôter les arbres mûrs, viciés, dépérissants, nuisibles à la bonne tenue d'une forêt » (Dralet ds LITTRÉ).

Prononc. :[]. Étymol. et Hist. 1. 1811 « mode d'exploitation de la forêt » (Encycl. Méthod., Arbres et Arbustes ds DG); 2. 1838 « chasse au lapin avec le furet » (Ac. Compl. 1842); d'où 1865 fig. « action de fureter » (LITTRÉ). Dér. du rad. de fureter; suff. -age.

furetage [fyʀtaʒ] n. m.

ÉTYM. 1838; autre sens, 1811; de fureter.

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1 Techn. (chasse). Chasse au lapin avec un furet.

2 (1865). Fig. Action de s'introduire, de fouiller partout pour découvrir qqch.

Encyclopédie Universelle. 2012.